chers amis,
Quelle fierté.
Pour le premier dimanche de l'Avent, et ces règles improbables, il s'est passé quelque chose qui a fait naître en moi une grande reconnaissance, un désir d'action de grâce et un poil de fierté... pour vous.
Je vous avais proposé de signaler quelle messe vous vouliez vivre, et ne pas surcharger pour que le frère qui viendrait à l'improviste puisse se sentir accueilli sans arrière-pensée. Et ça s'est passé.
Plusieurs, beaucoup, après ces semaines de jeûne eucharistique douloureux, ont choisi de ne venir que le soir, le mardi suivant voire jusqu'au vendredi... et à chacune des messes, le frère imprévu a pu trouver sa place. J'ai entendu la violence de ce choix, le manque de se retrouver chanter, sourire, prier ensemble.
alors, j'ai admiré. Je n'avais pas peur mais j'ai admiré. Chacun, à sa manière, a porté la communauté, ne serait ce qu'en faisant de sa prière non pas un lieu égoïste mais un lieu ouvert au frère absent, auX frèreS absentS.
Merci.
vous l'avez entendu, les règles s'assouplissent ce week end, et notre évêque, avec délicatesse, rouvre nos portes aux plus fragiles, comme il nous l'a écrit, ces dernières heures.
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