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Initiative Benin – recherche et dialogue entre le Nigeria et la Suisse

Communiqué de presse | Zurich, janvier 2021
Nous sommes heureux de relayer ce communiqué de presse rédigé par le Museum Rietberg dans le cadre d’un projet de recherche commun.

Huit musées suisses ont uni leurs forces pour enquêter sur la provenance de leurs collections du royaume de Benin au Nigeria. L'objectif de cette initiative est d’instaurer la transparence et de créer des synergies pour la recherche et le dialogue avec le Nigeria, pays d'origine des œuvres.

Ce projet de recherche commun sera lancé au printemps 2021, avec un financement de l'Office fédéral de la culture (OFC) à hauteur de 100’000 de francs. S’appuyant sur les principes de la coopération, il est dédié à la recherche en provenance sur les collections du Royaume de Benin (Nigeria) dans les musées suisses. Le projet « Initiative Benin: recherche en provenance et transparence des collections du royaume de Benin (Nigeria) dans les musées suisses » (IBS) est porté par le Museum Rietberg. Huit musées au total, sous différentes autorités de tutelle (municipales, cantonales), soutiennent le projet et détiennent une centaine d'objets du royaume de Benin :

Bernisches Historisches Museum,

Pour la première fois, l’Office fédéral de la culture finance un projet de recherche à l'échelle de la Suisse portant sur les biens culturels africains acquis par les musées durant l’ère coloniale. Des projets individuels dans ce domaine ont déjà été soutenus dans le passé.

Même si aucune demande de restitution du Nigeria aux musées suisses n'a été formulée jusqu'à présent, il est désormais essentiel qu’ils agissent avec responsabilité et qu’ils engagent à la fois les recherches et le dialogue indispensable envers ce patrimoine culturel sensible.

Le cas du royaume de Benin au Nigeria est prééminent dans les débats sur le retour des biens culturels. Les demandes de restitution sont antérieures à l'indépendance du Nigeria en 1960, à l'adoption de la Convention de l'UNESCO de 1970 ou encore aux recommandations éthiques du Conseil international des musées (ICOM) en 1986. Depuis quelques années, les collections du royaume de Benin saisies lors de l'expédition britannique dite punitive de 1897, sont reconnues comme des œuvres d'art pillées. À cette époque, les troupes anglaises avaient détruit le complexe palatial de Benin-City, détrôné le roi et confisqué des milliers d'objets. Par le biais du marché de l'art, ces biens culturels ont été acquis par de nombreux musées et collections privées en Europe et aussi en Suisse.
 

Informations sur les collections de Benin dans les musées suisses

En comparaison des anciennes puissances coloniales, la Suisse présente une situation bien particulière de ses collections publiques originaires de Benin, dans la mesure où le marché de l'art et les collectionneurs privés y ont joué un rôle majeur.

Au total, 97 objets originaires du royaume de Benin au Nigeria ont été recensés.

Ils sont répartis comme suit : Bernisches Historisches Museum BHM (5), Historisches und Völkerkundemuseum St. Gallen HVM (8), Musée d'ethnographie de la Ville de Genève MEG (9), Musée d'ethnographie de la Ville de Neuchâtel MEN (18), Museum der Kulturen Basel MKB (20), Museum Rietberg Zürich MRZ (19), Museum Schloss Burgdorf MSB (3), Völkerkundemuseum der Universität Zürich VMZ (15).

Environ 40% de ces pièces ont été acquises par les musées suisses durant l’ère coloniale. Le lien des pièces acquises entre 1899 et 1904 avec l'expédition militaire britannique est évident. Les acquisitions faites après 1904 jusqu’à l’indépendance du Nigeria, et même au-delà de cette date doivent être précisément reconstituées pour comprendre si, de marchand-e-s en collectionneuses et collectionneurs, leur histoire remonte cependant jusqu’à l«’expédition punitive» de 1897.

Cependant, les objets du royaume de Benin ne sont pas tous arrivés jusqu’en Europe ou en Suisse dans la foulée de la mise à sac de la ville de Benin par les troupes anglaises. Certaines pièces conservées par des musées suisses ont été créées pour le marché de l'art occidental après 1897 ou même, dans certains cas, après l'indépendance du Nigeria. Le commerce local d'objets de Benin étant très ancien, les questions relatives aux acteurs africains du marché de l'art restent à creuser.
 

Objectifs d’une recherche en provenance axée sur le réseau de compétences et la coopération

Le projet de recherche en devenir vise à déterminer quels objets originaires de Benin ont été saisis lors de l'«expédition punitive» britannique et après quelles étapes le marché de l’art les a conduits en Suisse. Les pièces sans lien avéré avec l'«expédition punitive» seront, elles aussi, identifiées : par exemple celles qui ont été conçues plus tardivement ou qui auraient appartenu à des commerçant-e-s africain-e-s avant d’être vendues à des collectionneuses et collectionneurs ou des musées.

La recherche en provenance des collections coloniales s’appuie sur l’analyse des archives des anciennes puissances coloniales, des pays d'origine, des musées et du marché de l'art.

Un projet de coopération au niveau national et international est particulièrement bien adapté à cette recherche approfondie, notamment en ce qui concerne le patrimoine culturel de Benin : d'une part, chaque musée individuel ne possède qu'un petit nombre d'objets, dont la provenance est cependant souvent identique en raison d'accords d'échange entre musées ou d'histoires de collectionneuses et collectionneurs communes. D'autre part, l'enquête sur les objets coloniaux provenant de contextes d'acquisition violents, comme l'«expédition punitive» de 1897, doit être traitée en priorité.

Le projet commun crée des synergies dans la recherche en provenance et contribue à une meilleure collaboration en réseau entre les musées partenaires, mais aussi entre la Suisse et le Nigeria.
 

1. Une recherche en provenance « en réseau »
à travers la Suisse

Le projet de collaboration contribuera à l’approfondissement des connaissances sur la provenance des objets non seulement dans chacune des institutions muséales, mais surtout entre les institutions à travers toute la Suisse. La mise en commun des informations est essentielle car ce sont de réseaux parallèles de collectionneuses et collectionneurs et de marchand-e-s qui ont alimenté les collections des musées dans tout le pays.
 

2. Une recherche fondamentale sur le marché
de l’art et la Suisse à l’ère coloniale

Le projet apportera de nouvelles perspectives sur le marché de l’art national et international des biens culturels non européens. Ce faisant, il mettra en lumière les rôles joués par des Suisses durant la période coloniale et après l'indépendance du Nigeria.
 

3. Recherche en provenance
en coopération avec le Nigeria

La recherche en provenance attachée aux contextes coloniaux d'acquisition nécessite des enquêtes au cœur des archives mais aussi dans les pays d'origine, avec un intérêt tout particulier pour l’histoire orale. Ces récits ne pourront être recueillis et interprétés qu’avec le soutien et l’expertise de partenaires Nigerians du Palais royal de Benin, des musées nationaux et de la communauté des chercheuses et des chercheurs.
 

4. Ouverture et transparence

La communication transparente des résultats de la recherche en provenance sur les collections de Benin est à la base des futurs échanges avec le Nigeria et sa diaspora en Suisse. La coopération avec le Nigeria est essentielle pour appréhender la gestion future des œuvres et de leur histoire.
 

L'initiative Benin:
dialogue avec le Nigeria

Dans le cadre de l'initiative Benin en Suisse, le projet de recherche en provenance constitue le point de départ et le socle d'un dialogue avec le Nigeria sur l'avenir des objets conservés dans les musées suisses. L’analyse critique de l'histoire coloniale inscrite dans la biographie des œuvres est une réelle opportunité pour trouver de nouvelles formes de mémoire en dialogue étroit avec les actrices et les acteurs Nigerians. La question des restitutions devrait être l’un des sujets d’une approche conjointe et légitime de cette histoire douloureuse.
 

Progression du projet
et communication transparente

Ce projet collectif de recherche financé par l’OFC va se déployer du printemps 2021 à l'été 2022, les recherches en provenance étant menées par un-e collaborateur-trice scientifique en Suisse et un-e historien-ne au Nigeria. Outre la recherche portant sur les réseaux historiques des musées, des collectionneuses et collectionneurs et de marchand-e-s, le projet prévoit également de construire un réseau collaboratif avec des responsables du patrimoine Nigerian, dans les musées et au Palais royal de Benin-City. À la fin du projet de coopération, un rapport détaillé sur les résultats de la recherche sera rédigé en allemand, en anglais et en français et communiqué en Suisse comme au Nigeria. Les résultats de la recherche seront également rendus publics sur les sites internet institutionnels des musées partenaires. D'autres événements tels que des tables-rondes, des conférences, des expositions, etc. sont prévus.

L'initiative Benin en Suisse est en étroit échange avec d'autres projets internationaux de recherche et de coopération (par exemple le « Benin Dialogue Group », le projet Benin Digital ou le groupe de travail "Provenances coloniales" de l'Arbeitskreis Provenienzforschung e.V.).
 

Direction du projet
et principaux contacts

Museum Rietberg Zürich
Michaela Oberhofer
Conservatrice de l'art africain,
cheffe du service collection
Michaela.Oberhofer@zuerich.ch
Tél. +41 44 415 31 15


Esther Tisa Francini
Recherches sur la provenance, Archives
Esther.Tisa@zuerich.ch
Tél. +41 44 415 31 30

Relations médias
Elena DelCarlo
Directrice Marketing
& Communication
elena.delcarlo@zuerich.ch
Tél. +41 44 415 31 27


Alain Suter
Communications
& Coopérations
alain.suter@zuerich.ch
Tél. +41 44 415 31 34

Informations complémentaires
sur les collections du royaume
de Benin – au MEN

Musée d'ethnographie de la Ville de Neuchâtel

Les objets liés à la royauté de l’état d’Edo conservés aux Musée d’ethnographie de Neuchâtel sont au nombre de dix-huit. Dix-sept d’entre eux sont des pièces modernes créées selon les modèles antiques et achetés, à Benin-City, en 1963, par Jean Gabus, lors d’une mission en Afrique de l’Ouest (MEN.16.1-17).
La pièce restante dont l’achat est attribué au marchand Speyer a été cataloguée en 1952 (MEN 52.1.1). Identifiée par Felix von Luschan, elle est passée par le Marchand Arthur II Speyer et provient du musée Königlichen Museums für Völkerkunde de Berlin. Entre la date d’achat de la pièce par Arthur Speyer en 1923 et sa venue au MEN, il reste encore quelques questions qu’il faudrait éclaircir.
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Musée d'ethnographie Neuchâtel
Noémie Oulevay
Responsable communication / RP
noemie.oulevay@ne.ch
T. +41 79 342 12 65

Image d’illustration

Plaque en bronze repoussé provenant vraisemblablement du palais de Benin City au XIXe siècle, elle représente un personnage une européen debout avec une épée. Télécharger l’image en HD

Informations complémentaires
sur les collections du royaume
de Benin – en Suisse

Bernisches Historisches Museum

Cinq objets des collections du Bernisches Historisches Museum font partie du projet, bien qu'il soit certain que seuls quatre d'entre eux proviennent de Benin-City. Ces quatre objets sont entrés dans les collections en 1903, 1920 et 1995. Malgré le fait que certains de ces objets soient entrés dans la collection à une date bien ultérieure, un lien avec l'«expédition punitive» de 1897 ne peut être complètement exclu pour aucun d'entre eux. La provenance du cinquième objet, une cruche en ivoire du Nigeria, qui se trouvait déjà à Berne dix ans avant la fondation du musée en 1894, est également étudiée, malgré son manque évident de lien avec l'«expédition punitive», afin de clarifier un lien éventuel avec Benin-City. Si c'était le cas, ce serait le plus ancien objet de Suisse originaire de Benin.
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Bernisches Historisches Museum
Merja Rinderli
Leiterin Marketing und Kommunikation
merja.rinderli@bhm.ch
Tel. +41 31 350 77 83

Historisches und Völkerkundemuseums
St. Gallen

La collection de Saint-Gall comporte huit objets provenant de Benin. Ils datent du 18e ou 19e siècle. Tous font partie des 140 objets de la collection d’Han Coray acquis par le HVM en 1940. L'origine du relief en bronze C 3173 a été clarifiée entre-temps, et l'origine de la tête commémorative C 3172 a été partiellement clarifiée. Les deux objets appartiennent probablement au contexte de l'«expédition punitive». Cette question n'a pas encore été élucidée pour les six autres objets.
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Historisches und Völkerkundemuseum St. Gallen
Peter Müller
Öffentlichkeitsarbeit und Provenienzforschung peter.mueller@hvmsg.ch
Tel. +41 71 242 06 48

Musée d'ethnographie de la Ville de Genève

On dénombre 9 pièces originaires du royaume de Benin au Nigeria dans les collections de la Ville de Genève conservée au MEG. Toutes ont été acquises par le musée au 20e siècle, entre 1901 et 1965, sur le marché de l’art européen, sauf la dernière, achetée à Lagos au Nigeria et d’un style «moderne». Les recherches en provenance à partir d’un ancien numéro d’inventaire sur la grande défense d’ivoire (MEG Inv. 021934) ainsi que les marques de brûlure sur sa surface prouvent qu’elle fit partie du butin pillé au palais royal lors de l’«expédition punitive» anglaise de 1897, tout comme le masque de ceinture en alliage de cuivre (MEG Inv. 020501), publié sur un catalogue de vente de l’antiquaire anglais W. D. Webster en 1900. Deux cloches d’autel (MEG Inv. 022819 & 027421) ainsi qu’une tête commémorative en bois (MEG Inv. 031761) ont vraisemblablement été conçues avant 1897 mais le fil de leur provenance n’a pas pu être encore tracé au-delà de leur achat par le Musée d’ethnographie à leur précédent propriétaire. Une recherche approfondie est donc totalement nécessaire pour déterminer la période et les raisons de leur expatriation vers l’Europe. Trois autres sculptures en alliage de cuivre devraient être soumises à une étude de provenance car leur style laisse envisager une création Nigeriane au tout début du 20e siècle, mais leur trajectoire du Nigeria au marché de l’art suisse et européen n’est pas non plus déterminée à ce jour.
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Musée d'ethnographie de la Ville de Genève
Laurence Berlamont-Equey
Responsable de la communication et RP
laurence.berlamont-equey@ville-ge.ch
T. +41 22 418 45 73

Museum der Kulturen Basel

Le Museum der Kulturen Basel (MKB) possède vingt objets dont l'origine de Benin-City est certaine. Un premier groupe de neuf objets est arrivé au MKB peu après l'«expédition punitive» britannique de 1897. On peut lire dans le rapport annuel de 1899 : "Les acquisitions de l'année écoulée, comme celles de presque toutes les collections ethnographiques du monde, étaient sous le signe de Benin. On se souvient que lors de la destruction de la ville de Benin par les Anglais, des produits d'un ancien artisanat d'un caractère tout à fait particulier et inédit pour les Noirs au niveau de l'exécution ont été découverts. Le butin de guerre de Benin a été mis sur le marché cette année, et nous avons pensé qu'il était de notre devoir de conserver également pour notre collection au moins quelques spécimens de cette culture, aujourd'hui disparue à jamais". Le second groupe est très hétérogène, comprenant huit objets. Ceux-ci sont entrés dans la collection du MKB par l'intermédiaire de diverses personnes entre 1901 et 1995. Le troisième groupe se compose de trois objets qui ne sont probablement pas directement liés à l'«expédition punitive» britannique de 1897. Une note écrite désigne un certain Hans Ernst Barth (1861-1920) comme l'ancien propriétaire, qui aurait acheté ces objets à "un vieux chef Beninois à Lagos".
À l'exception du premier groupe, il est urgent d'effectuer des recherches sur tous les objets afin de reconstituer les chemins par lesquels ils ont finalement atteint le MKB. Les différentes transactions qui ont conduit à l’inventaire d'un groupe de personnages et de deux léopards au MKB en 1907 risquent d'être extrêmement passionnantes. Les étapes connues sont Benin-City, un "ancien chef de Benin à Lagos", Hans Ernst Barth et Fritz Sarasin ; on ignore cependant les circonstances et les contextes des différentes cessions consécutives.
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Museum der Kulturen Basel
Anna Schmid
Direktorin
anna.schmid@bs.ch
Tel. +41 61 266 56 11

Museum Rietberg

Les collections du Museum Rietberg comprennent 19 pièces du royaume de Benin. On peut les classer en quatre catégories : Pour trois objets, nous avons des traces explicites de l'«expédition punitive» : un masque de ceinture, une dent en ivoire sculptée et un bracelet en ivoire sculpté. Dans le cas de deux pièces, nous savons qu'elles n'ont été vendues que des décennies plus tard et qu'elles ne faisaient donc pas partie du butin ramené en l'Europe : L'un d'eux a été acquis à Benin-City dans les années 1930, et l’autre a été mis en vente par un marchand Nigerian à Zurich après l'indépendance dans les années 1960. Pour la majorité des œuvres, nous n'avons que des traces du marché de l'art européen, des collectionneurs et des marchands, mais celles-ci remontent au plus tôt aux années 1920. C'est là que réside toute l’importance de la recherche en provenance. Quelques pièces sont datées de la période postérieure à 1897 et ne sont donc pas liées aux conflits armés susmentionnés.
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Museum Rietberg
Elena DelCarlo
Directrice Marketing & Communication
elena.delcarlo@zuerich.ch
Tel. +41 44 415 31 27

Museum Schloss Burgdorf

La collection ethnologique du château de Burgdorf comprend trois pièces de Benin qui sont arrivées par l'intermédiaire de collectionneurs privés dans les années 1970 et 1980. Sur le plan stylistique, ce sont très probablement des pièces récentes qui n'ont rien à voir avec l'«expédition punitive» de 1897. Le projet de recherche promet ici une clarification définitive, ainsi que davantage d'informations sur les collectionneurs et les marchands.
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Museum Schloss Burgdorf
Daniel Furter
Directeur
furter@schloss-burgdorf.ch
Tel. +41 34 426 10 41

Völkerkundemuseum der Universität Zürich

La collection du Völkerkundemuseum der Universität Zürich comporte quinze objets qui sont attribués au Royaume de Benin. Ils appartenaient au collectionneur suisse Han Coray, dont la collection a été mise en gage par la Banque Populaire Suisse en 1931 et partiellement vendue à la Collection d'Ethnologie de l'Université de Zurich en 1940. On sait que Coray n'a pas acquis ses pièces de collection en Afrique, mais sur le marché de l'art européen. Toutefois, on ne sait pas encore auprès de quels marchands et dans quels lieux les différents objets de sa collection ont été acquis. On ne sait pas non plus quels objets ont été effectivement volés au Palais royal lors de l'«expédition punitive» de 1897. Le Völkerkundemuseum espère obtenir des certitudes sur l'origine exacte des objets de Benin de sa collection grâce à la recherche commune dans le cadre du projet de collaboration.
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Völkerkundemuseum der Universität Zürich
Rita Ziegler
Communication
rita.ziegler@uzh.ch

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